Mussche
2012En mai 1937, après le bombardement de Gernika, des milliers d’enfants basques sont partis en exil depuis le port de Bilbao. Parmi eux se trouvait Karmentxu, une petite fille de huit ans qui a été recueillie à Gand, Belgique, par l’écrivain Robert Mussche. La vie de Robert changera avec l’arrivée de la petite fille, son implication dans la résistance pendant la Guerre Civile et l’avènement de la Seconde Guerre Mondiale.
Héritier de Pereira prétend de Tabucchi ou Les Braises de Sándor Márai, ce roman est l’histoire que l’auteur lui-même raconte à son meilleur ami, récemment décédé, « l’histoire d’un héros anonyme, de ceux que nous rencontrons dans la rue. »
La voix chaleureuse qui donne corps à Lo que mueve el mundo susurre l’essentiel pour retrouver les liens familiaux perdus, dans un récit qui organise les scènes, garde les silences de l’oubli et recrée l’instant fugace avec la sensibilité, la tendresse et le talent narratif de Kirmen Uribe.
Le meilleur livre traduit de l’année au Japon.
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Mentions
"Un roman émouvant de la première à la dernière ligne. Les vicissitudes du jeune écrivain belge associées aux enfants basques de la guerre, est un temps narratif, exemplaire dans sa structure et qui résume l’authenticité”.
“ Kirmen Uribe est un écrivain capable de raconter une bonne histoire en 200 pages quand beaucoup ont besoin du double sans parvenir au même résultat. Le livre est écrit avec la simplicité qui le caractérise, et il ne nous laisse jamais indifférent ”.
“Très proche de l’esthétique d’Emmanuel Carrère et JM Coetzee, Kirmen Uribe a voulu rendre hommage à un ami tout juste disparu, à qui il s’adresse dans un chuchotement, le narrateur du roman, pour raconter une histoire de mémoire et d'émotion et de résistance”.
"Lo que mueve el mundo contient une matière humaine très attractive. Petit à petit, il traite de thèmes moraux et affectifs, l’amitié, le désintérêt et l’héroïsme tranquille, l’amour… "